Envers et contre tout !
Un exemple d’action EAC réussi avec le projet « La place des femmes »
mené en classe de 2nde au lycée européen de Villers-Cotterêts en 2020-2021
(Article de Madame Muscianese, professeure de lettres)
Un projet d’EAC a été réalisé au cours de l’année scolaire 2020-2021 entre le lycée européen de Villers-Cotterêts et le Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France, en dépit des difficultés liées au contexte sanitaire. Il a été porté sur une classe de 2nde générale et s’est déroulé tout à la fois dans un dispositif d’accompagnement personnalisé sous la forme d’un projet semestriel de septembre à fin janvier, et durant le cours de lettres, en lien avec les programmes scolaires.
L’objectif était d’amener, tout au long de l’année, les élèves à réfléchir sur la question de « la place des femmes » en partant de textes littéraires et de problématiques liées à cette question centrale. Le Réseau a été sollicité par la professeure de lettres, Madame Muscianese, pour soutenir les études et les lectures des élèves par la présentation de conférences et d’ateliers complétant de façon originale les cours et amenant ainsi un autre type de parole et des dispositifs différents de ceux proposés par l’enseignante.
Originellement trois figures et trois maisons d’écrivains avaient été sélectionnées : Marceline Desbordes-Valmore et la bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai, Alexandre Dumas et le musée Alexandre Dumas de Villers-Cotterêts, et Camille Claudel et la maison Paul et Camille Claudel de Villeneuve-sur-Fère. Cela permettait de suivre le programme de lettres pour la poésie, le roman et la littérature d’idées. Il avait été aussi prévu que certains lieux, comme le musée Dumas et la maison Paul et Camille Claudel, soient visités, ce qui n’a pas été rendu possible du fait des restrictions sanitaires. De même, l’intervention d’une comédienne qui aurait aidé les élèves à préparer des restitutions orales du projet n’a pu être mise en place. Pour autant, de nombreuses autres actions ont quand même eu lieu.
L’année a en effet commencé sous les auspices de Marceline Desbordes-Valmore avec l’anthologie éditée par Madame Christine Planté, L’Aurore en Fuite (collection Points – Poésie), qui a été proposée aux élèves comme lecture cursive en complément de l’étude de textes poétiques du 16e siècle menée autour de la notion de vanité, considérée en poésie et en histoire des arts. Cette lecture complémentaire a permis d’ouvrir le programme sur une littérature poétique plus récente et surtout sur une poète peu présente dans les manuels et les programmes scolaires. Les élèves ont donc mené des recherches biographiques sur Marceline Desbordes-Valmore pour découvrir son parcours. Leurs recherches sur différents moments de la vie de la poète ont donné lieu à de courts comptes-rendus oraux faits aux autres élèves de la classe dans le but de partager les résultats de leurs recherches et de pratiquer, dès leur entrée en 2nde, l’oral de façon régulière. La recherche biographique a aussi donné lieu à une représentation sous la forme d’une carte mentale pour apprendre à organiser les contenus. Les élèves ont ensuite étudié un aspect plus spécifique de la vie de Marceline Desbordes-Valmore en s’intéressant aux poèmes écrits au moment de la révolte des Canuts de Lyon en 1834. Pour finir leur travail, chacun a réalisé une courte anthologie de cinq poèmes choisis qu’ils ont accompagnés de commentaires, de l’explication de leur choix et d’illustrations. Certains se sont particulièrement prêtés au jeu et ont réalisé de magnifiques documents.
Parallèlement à ces travaux menés en accompagnement personnalisé, le Réseau nous a donné la possibilité d’accueillir au lycée, le 13 octobre, Madame Christine Planté, professeure émérite de littérature française du 19e siècle et d’études sur le genre et présidente de la société des études Marceline Desbordes-Valmore, pour une conférence sur le thème « Marceline Desbordes-Valmore, une poète romantique connue et méconnue ». Elle est venue accompagnée de Monsieur Philippe Gambette, maître de conférences en informatique à l’université Gustave Eiffel et coresponsable du projet Cité des Dames, créatrices dans la cité qui, de son côté, est intervenu pour évoquer les outils numériques au service de la diffusion des écrits de femmes. Cette conférence, qui s’est tenue en matinée, a été un temps fort pour les élèves et pour le corps professoral puisque nous y avons convié nos élèves de 2nde participant au projet, mais aussi des élèves de la classe de terminale ayant choisi la spécialité Humanités, littérature et philosophie, ainsi que des professeur.e.s de toutes disciplines venant du lycée européen et des collèges de Villers-Cotterêts. La parole de Madame Planté a ainsi pu nourrir nos esprits et a été pour tous ceux qui ont pu assister à cette conférence un temps de ressourcement intellectuel extrêmement apprécié.
L’après-midi au CDI, un atelier a été proposé aux seul.e.s élèves de 2nde sous la houlette de nos deux intervenant.e.s. Trois poèmes choisis par Madame Planté, « Réveil créole », « N’écris pas » et « Je vous écris », ont été portés à l’attention des élèves à partir d’un triple questionnement, d’abord pour exprimer les réactions spontanées à la lecture des textes, puis sur la forme des poèmes et enfin sous la forme d’une réflexion partant de la question : « Est-ce que c’est important que ce soit une femme qui écrive ? ». Ces travaux menés en petits groupes ont donné lieu à des restitutions orales.
Dans la même semaine, le 16 octobre, c’est cette fois Monsieur Jean Vilbas, conservateur chargé des collections patrimoniales de la bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai, qui nous a fait l’honneur de venir au lycée européen, sa précieuse mallette métallique en mains, contenant de véritables merveilles qui ont beaucoup touché les élèves : manuscrits originaux, éditions originales, lettres authentiques de Marceline Desbordes-Valmore, livre d’art en édition limitée et numérotée, nos élèves ont eu la chance exceptionnelle de pouvoir découvrir Marceline Desbordes-Valmore à partir de documents authentiques remarquables. On comprend pourquoi quand ils ont dû, à leur tour, réaliser une anthologie, certain.e.s y ont vraiment mis tous leurs talents d’artistes !
Mais à ce stade, l’aventure était loin d’être terminée.
Nous avons poursuivi en décembre le travail en cours et en AP à partir de l’analyse de Phèdre de Racine et les élèves ont réalisé des fiches sur les héroïnes tragiques chez Racine : de nouveau, ils.elles ont mené des recherches ciblées à partir de documents sélectionnés par Madame Girard, notre professeure documentaliste, qui a aussi œuvré pour la bonne réalisation du projet. Le Réseau n’est pas intervenu lors de cette étape, mais nous n’avons pas tardé à le retrouver au début de l’année 2021, d’abord par le prêt au lycée de l’exposition « Derrière chaque écrivain, des femmes » qui a été installée au CDI de janvier à mars, puis grâce à l’étude de Pauline, roman gothique d’Alexandre Dumas publié en 1838. Cette œuvre du célèbre romancier né à Villers-Cotterêts a été choisie parce qu’elle raconte, bien avant que le terme n’existe, un cas de féminicide et il était intéressant de réfléchir à la place de victime de la violence des hommes qui est souvent attribuée aux femmes dans la littérature.
Avec Pauline, une autre œuvre de Dumas a été lue en lecture cursive par les élèves : le drame romantique Antony. Cela a permis de créer à la fois une continuité générique par rapport à l’étude du théâtre et de la tragédie classique qui avait précédé, mais aussi une continuité thématique et historique avec Pauline, puisqu’avec Antony, il est de nouveau question de meurtre de femme et par ailleurs de romantisme. Ainsi grâce à l’atelier animé – deux semaines de suite les 12 et 17 mars pour que tous et toutes puissent en avoir connaissance – par Monsieur Nicolas Bondenet, conservateur du musée Dumas de Villers-Cotterêts, les élèves ont découvert la place d’Alexandre Dumas au cœur des jeunes dramaturges romantiques et ont réfléchi à la particularité du drame romantique par rapport à la tragédie classique.
Sur une proposition de Monsieur Bondenet, une audioconférence a alors été organisée le 22 mars par le Réseau sur le thème « Violences faites aux femmes : échos de quelques affaires judiciaires dans l’œuvre de Dumas père » : Madame Christine Prévost, professeure de lettres et maître de conférences en didactique du français à l’université d’Artois, a mené cette communication pour les élèves qu’elle a absolument passionné.e.s. Élèves en présentiel et en distanciel ont ainsi pu écouter et profiter de cette conférence qui a su faire résonner l’œuvre de Dumas, le contexte historique de la fin du 18e siècle au 19e siècle jusqu’à notre époque moderne sur des sujets qui n’ont pas manqué d’amener de nombreuses questions auprès de notre jeune public, particulièrement sensible et sensibilisé à ces problématiques. La visioconférence, enregistrée par les soins du Réseau, a aussi pu être mise en ligne dans le cadre du Festival Résonances et ainsi profiter à d’autres publics :
“Violences faites aux femmes : échos de quelques affaires judiciaires dans l’œuvre de Dumas père”
Entre-temps, d’autres initiatives ont été menées au lycée européen pour poursuivre la sensibilisation des élèves à des problématiques sur la place des femmes : à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, plusieurs événements ont été proposés aux élèves. Madame Ducousso-Lacaze, professeure de lettres du lycée et chargée de mission académique à l’égalité filles – garçons, leur a fait découvrir la figure de Caroline Rémy, alias Séverine, journaliste engagée, pacifiste et féministe, qui a vécu sur notre territoire à Pierrefonds à partir de 1900 jusqu’à sa mort en 1929. Enfin, tous et toutes ont aussi participé au « Défi de l’Académie anti-sexisme » organisé au CDI : à travers un parcours ludique, réalisé à partir de documents audio, vidéo, d’articles, les élèves en petits groupes se sont prêté.e.s au jeu de découvrir les inégalités de traitement entre les hommes et les femmes dans différents domaines (sport, santé, éducation, espace public, droits civiques et domaine professionnel), ainsi que l’évolution de ces inégalités au fil du temps. Tout un programme à découvrir !
On peut vraiment considérer que le mois de mars a constitué le point d’acmé du partenariat : le 19 mars, nous avons mené une grande Journée de la Francophonie au lycée, qui a permis de lancer en avant-première l’édition 2021 du Festival Résonances « Auteur Lecteur ».
Soutenus par le Réseau qui a organisé toute la gestion numérique de cette journée, nous avons lié au projet sur la place des femmes dans la société, notre prix littéraire francophone de Villers-Cotterêts, créé il y a trois ans entre les collèges Max Dussuchal et François 1er de Villers-Cotterêts et le lycée européen. La thématique « Auteur/Lecteur » est, de fait, au cœur même du prix littéraire. L’édition 2020-2021 présentait, en effet, une sélection d’ouvrages faite à partir de la thématique de la place des femmes et des questions de genre. Ainsi, le Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France nous a permis d’organiser en mode hybride de belles rencontres entre collégiens et lycéens durant la matinée : des quiz ont ainsi été faits en même temps, en distanciel et en présentiel, par tou.te.s nos élèves à partir de leurs lectures d’œuvres communes ; les travaux des lycéens ont pu être présentés aux collégiens (Journée de la Francophonie / lycée européen / 19 mars 2021) ; ces ateliers ont été suivis d’une première conférence proposée par Madame Ducousso-Lacaze sur la place des femmes dans les prix littéraires et d’une seconde réalisée par Monsieur Alain Quella-Villéger, professeur agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, qui a présenté Marcelle Tinayre, co-fondatrice du Prix Femina.
Les deux conférences se sont parfaitement complétées et ont, une fois de plus, été d’une très grande qualité.
Pour cette année exceptionnelle à plus d’un titre, il ne fallait pas moins de deux lauréates ex-aequo pour notre prix littéraire francophone : Leonor de Recondo pour son roman Point Cardinal et Lucie Quémeneur pour son roman graphique Le Baume du Tigre (Prix littéraire francophone de Villers-Cotterêts 2020-2021). Contactée le matin même, la jeune autrice Lucie Quémeneur a pu clore la matinée en répondant en direct aux questions des élèves qui ont été très sensibles à cette rencontre imprévue.
L’après-midi s’est poursuivie avec la participation d’écolier.ière.s, collègien.ne.s et lycéen.ne.s au concours d’expression orale de langue française et de la francophonie sous l’égide de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) de l’Aisne, co-présidé par Monsieur Jacques Krabal, secrétaire général parlementaire de l’assemblée générale de la Francophonie, Monsieur Hervé Sébille, inspecteur d’académie – Direction des services départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) de l’Aisne, Monsieur Xavier Bailly, administrateur du château François 1er (future cité internationale de la langue française) pour le Centre des Monuments Nationaux (CMN), Monsieur Léon-Paul Bouvet, président de l’AMOPA de l’Aisne et de Madame Picard, proviseure du lycée européen de Villers-Cotterêts. La participation de tou.te.s ces élèves a une nouvelle fois été rendue possible grâce à la collaboration du Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France et à l’organisation faite de main de maître par Aurélie Devauchelle, coordinatrice des différents projets pour le Réseau.
Finalement, en dépit d’une situation sanitaire qui a rendu le suivi pédagogique extraordinairement difficile tout au long de l’année scolaire 2020-2021, presque tous les projets prévus ont pu être réalisés. Seules les visites de la maison Paul et Camille Claudel et du musée Dumas et la prise en charge par une comédienne du Réseau des élèves en vue d’une restitution orale originellement prévue pour une « Mise en scène / Mise en voix » au Mail de Soissons en avril 2021, n’ont pu être réalisées. De même, la participation à la Nuit européenne des musées, prévue au musée Dumas en mai 2021, n’a malheureusement pas pu se concrétiser. Mais, pour autant, de nombreuses actions ont été menées et une fois de plus, ce sont peut-être les élèves qui en parlent le mieux.
Il est donc temps de leur laisser la parole pour leur donner les mots de la fin :
« Pour commencer j’ai beaucoup aimé que le thème de ce projet soit les femmes. En effet, tout au long du collège, je n’ai étudié que des textes écrits par des hommes, donc j’ai trouvé ce projet intéressant. (…) De plus, j’ai beaucoup aimé que des « spécialistes » nous parlent des différents sujets traités. Cela nous a permis de découvrir plus de choses sur la vie d’Alexandre Dumas, sur son époque et également de découvrir Séverine, qui est une femme très intéressante et que je ne connaissais pas. »
Mélissa G.Q.
« Il y a eu beaucoup de moments d’échanges et de partages entre élèves et professeurs ainsi que les intervenants. (…) L’AP c’était vraiment une heure d’enrichissement pour chacun, il n’y avait pas de stress ou quoi, c’était vraiment très cool. (…) J’ai rencontré des gens passionnés. »
Emmy O.
« Travailler sur plusieurs supports tels que ordinateurs, livres, recueils, etc. est vraiment beaucoup plus divertissant et plus distrayant. »
Non signé
« La conférence de Christine Prévost sur les violences faites aux femmes m’a beaucoup plu, car on pouvait voir comment les femmes étaient traitées à cette époque, c’était une conférence très intéressante et aussi bouleversante car je n’ose pas imaginer ce que les femmes subissaient. De plus nous avons eu la chance de pratiquer certains ateliers, notamment avec Jean Vilbas, c’était une très belle activité puisqu’on a pu découvrir les textes manuscrits de Marceline Desbordes-Valmore, de vrais manuscrits. Enfin je pense sincèrement que ce sont des activités qui devraient être proposées dans tous les lycées car on oublie souvent la question des femmes dans la société, je trouve que c’est un sujet important, encore aujourd’hui il y a des inégalités entre l’homme et la femme et les violences envers les femmes existent toujours. »
Ambre B.B.
« Nous n’étions pas dans l’ambiance d’une salle de cours, mais dans une ambiance chaleureuse et conviviale où l’on a pu échanger nos idées, nos valeurs, faire part de nos idées… Grâce à ces séances, j’ai découvert Marceline Desbordes-Valmore, cette poète est pour moi maintenant une de mes favorites. »
Sarah C.
« Les intervenants étaient de qualité et les ateliers très intéressants. Le travail à faire à chaque nouvelle séance était varié, ce qui rendait la chose encore plus prenante. L’idée de travailler en groupe à chaque fois permettait de renforcer notre capacité à travailler en équipe et facilitait nos passages à l’oral. Le fait de découvrir de nouvelles autrices et œuvres grâce à ce cours permettait de ne pas se limiter aux auteurs les plus connus présents dans le programme. »
Mohamed-Amine B
« L’une des interventions que j’ai le plus appréciée est celle de Mme Christine Prévost, elle nous a parlé de thèmes actuels, et je pense que cette conférence aurait pu durer plus longtemps. (…) Nous avons pu enrichir nos connaissances sur Marceline Desbordes-Valmore avec les interventions de Christine Planté et de Philippe Gambette, elles nous ont permis de comprendre ses œuvres en les associant à des moments de sa vie. Nous avons pu aussi accéder aux vrais livres sur lesquels a écrit Marceline Desbordes-Valmore, ce qui était vraiment impressionnant ! »
Anaël C.
« Le sujet que nous avons étudié était autour de la femme et j’ai bien apprécié ce sujet car je trouve qu’il n’est pas assez étudié, ou alors, quand on l’étudie, on ne cherche pas énormément, alors que là, avec ce projet, nous sommes vraiment entrés dans le sujet, donc nous avons pu approfondir notre culture et nos recherches. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est aussi le fait de travailler en groupe parce que ça nous apprend davantage à nous exprimer, à nous faire comprendre et à voir qu’il y a différentes façons de voir les choses. Pour conclure, que ce soit le sujet ou la manière de travailler, je trouve que les deux ont eu un impact sur nous, que ce soit culturel ou personnel. »
Illona D.
« Les différents travaux nous ont permis de nous faire nos propres idées et réflexions sur la place des femmes dans la société. Le travail avec Christine Planté nous a montré le combat des femmes et l’apparence qu’elles devaient avoir à l’écrit, en se faisant parfois passer pour des hommes. (…) L’atelier auquel nous avons assisté avec Madame Planté, nous a permis de pouvoir approfondir certains poèmes de Marceline Desbordes-Valmore et de voir, à travers chacun, les émotions et les sentiments de Marceline Desbordes-Valmore au moment de son écriture. J’ai beaucoup aimé cet atelier, parce que j’avais la sensation d’être présente le jour où Marceline Desbordes-Valmore a écrit ses poèmes. Nous avons également eu cette chance incroyable de toucher, de prendre le contact avec les textes écrits par Marceline Desbordes-Valmore. J’utilise le terme « chance », pour la seule et unique raison que nous n’avons habituellement pas l’autorisation de toucher les livres. Cette petite heure de cours d’AP régulière nous a permis de changer le fonctionnement hebdomadaire du travail. C’est une forme plus ludique et pédagogique qui fonctionnait à un rythme différent, tout en continuant à nous instruire et en changeant des heures de cours « magistraux » habituelles. »
Valentine F.
Anthologie de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore
Réalisée et illustrée par Pauline F., élève de 2nde au lycée européen.