Le festival Résonances est un festival biennal créé par le Réseau des Maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France.
Chaque édition explore une thématique différente et propose une exposition, des actions culturelles et des événements à travers les lieux culturels des Hauts-de-France en lien avec les auteurs qui font partie de notre patrimoine régional.
Note d’intention :
Dès notre plus jeune âge, il nous faut faire acte d’allégeance : on est scientifique, ou bien on est littéraire, mais rarement l’un et l’autre, au risque de passer pour traître… Un rempart invisible semble séparer ces deux disciplines, ces deux cultures, ces deux modes de pensée, ces deux systèmes d’écriture.
Dès notre plus jeune âge, il nous faut faire acte d’allégeance : on est scientifique, ou bien on est littéraire, mais rarement l’un et l’autre, au risque de passer pour traître… Un rempart invisible semble séparer ces deux disciplines, ces deux cultures, ces deux modes de pensée, ces deux systèmes d’écriture.
À rebours de cette posture, Résonances 2025 se propose de mettre en relief la manière dont nos écrivains se sont bien souvent acoquinés avec le monde scientifique, selon des paradigmes plus ou moins conscients, selon une méthode inspirée, un empirisme candide, une envie spontanée et passagère, une rigueur persistante. Les auteures et auteurs de cet ouvrage examinent ainsi, avec une fraîcheur dont les remercions toutes et tous, ces ingénieuses Plumes de sciences.
Victor Hugo les opposait, dans son William Shakespeare de 1864 : « La science est une échelle, un savant monte sur l’autre. La poésie est un coup d’aile ». Afin de s’extraire de cette confrontation séculaire et d’éviter l’écueil d’un catalogue de notions ou de domaines scientifiques, dénombrement qui n’aurait pas permis la présentation souple et variée de notions bien propres à chaque identité littéraire – qui n’aurait convenu, en somme, ni à l’univers littéraire qui a aussi ses catégories, ni au monde scientifique puisqu’il lui aurait imposé des apparentements mal taillés – et afin de tenter de dépasser ce simple face-à-face, nous avons cherché un moyen d’associer ces deux univers, de véritablement les faire se rencontrer.
C’est ainsi que l’idée des verbes d’action, placés en miroir, en paires, en duos successifs, est apparu comme un moyen pratique pour laisser la liberté à chacun de choisir l’angle de son sujet, mais aussi de donner de l’espace à l’évocation de ces multiples incarnations, de ces façonnements mutuels si riches et si divers. Argumenter/défendre ; dépeindre/humaniser ; explorer/poétiser ; transmettre/éduquer ; exprimer/interpréter. Ces tandems sémantiques ne visent pas à une quelconque objectivité ; ils sont des espaces de lecture, des sas, des gares qui introduisent à des paysages littéraires et intellectuels dont les écrivains du Réseau sont les escales, avec leurs surprises, leurs particularismes et leurs interprétations subjectives. À n’en pas douter, le lecteur fera quelques découvertes, sera parfois surpris – et peut-être aura-t-il envie de lire ou de relire, de visiter ou de découvrir telle ou telle plume qu’il ne connaissait pas sous ce jour.
Entre science et littérature, il n’y a qu’un pas, et il y a tout un monde. Grâce au premier partenariat noué en cette occasion avec le FRAC Picardie, Alexandre Leger en révèle, de la pointe habile et vagabonde de son crayon, les incarnations que le Réseau rassemble. Sa propre lecture de nos écrivains et de leurs rapports à la chose scientifique densifie et modèle le portrait de cette fascination mutuelle qui s’écrit et se façonne depuis des siècles.
« Il suffit qu’une ligne prenne une direction inattendue pour avoir envie de la suivre » : Alexandre Leger nous entraîne en effet à sa suite, à la découverte de nouveaux univers, ni tout à fait scientifiques, ni proprement littéraires, un peu des deux, tracés de ces lignes multiples, traits de crayons ou de plumes, qui sont une invitation à une exploration toute actuelle de l’environnement et du milieu dans lequel nous évoluons.
Cécile Maillard-Pétigny
Présidente du Réseau
Directrice des affaires culturelles et patrimoniales de Crépy-en-Valois
Le communiqué de presse officiel de la manifestation est disponible au lien suivant :
Le Réseau des maisons d’écrivain et le Fonds Régional d’Art Contemporain – Picardie ont le plaisir de vous convier à une journée de rencontre autour du thème “Plumes de sciences” qui se déroulera dans les murs du FRAC à Amiens. Au programme : créativ
Pour découvrir le pré-programme (version non définitive) :
Né d’une dynamique commune des membres du Réseau picard des maisons d’écrivain, devenu Hauts-de-France en 2017, ce festival littéraire biennal est né pour que la littérature soit une fête qui anime le territoire régional pendant un mois.
Son nom est une évidence : RÉSONANCES, qui contient le mot « Réseau » et qui exprime un désir commun de « faire vibrer l’esprit ou le cœur » par « l’effet produit et l’écho rencontré ».
Le festival, c’est à chaque édition une nouvelle thématique, avec une exposition éclatée dans chaque lieu participant, un catalogue d’exposition et un mois d’événements culturels sur l’ensemble du territoire.
Ce temps fort offre une audience et une visibilité au patrimoine littéraire régional et donne l’occasion d’un projet collaboratif inter-structures de grande ampleur, favorisant les rencontres du patrimoine littéraire et de la création.
C’est en 2018, qu’eut lieu la 1ère édition du Festival Résonances : « Écrivains & engagement(s) ».
Du 20 mars au 20 avril 2021 s’est déroulée, de manière dématérialisée la 2e édition du Festival Résonances sur le thème « Auteur / Lecteur », explorant ainsi les liens qui se tissent entre les auteurs de notre région et leur lectorat, passé, présent ou futur.
L’analyse des éditions précédente a mis en évidence des évolutions indispensables : s’ouvrir à de nouveaux publics et associer réellement « le patrimoine littéraire et la création ».
– des actions de médiation pendant le mois du Festival Résonances
Vous pouvez télécharger ici le bilan de l’édition 2023, Visages d’écrivain.
Le Réseau régional des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France se présente à vous.
Depuis 20 ans, sous diverses formes, il poursuit une même mission de valorisation du très riche patrimoine littéraire régional, d’abord à l’échelle de l’ancienne Picardie puis à celle de la nouvelle région depuis 2017. Il constitue l’un des groupes régionaux de la Fédération nationale des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires.
Sa force repose sur les trois piliers qui la constituent :
– un pilier institutionnel représenté par les 6 bibliothèques ou archives, dont 4 bibliothèques municipales classées et 3 archives, possédant des fonds littéraires et dirigées par un conservateur,
– un pilier associatif incarné par les 13 associations d’amis d’écrivain, sociétés savantes ou adhérents individuels, des passionnés, défenseurs et spécialistes de leur écrivain,
– et un pilier patrimonial constitué par les 18 maisons-musées d’écrivain, aux statuts divers mais aux labels prestigieux : 4 Musées de France, 9 Maisons des Illustres.
Soit 41 structures qui racontent l’histoire de la langue française et de la littérature en valorisant des écrivains du IXe au XXe siècle, de tous les genres littéraires.
L’existence du Réseau permet la mise en œuvre de projets communs comme le Festival Résonances, les rencontres du patrimoine littéraire et de la création. Le Réseau mène aussi des actions spécifiques en direction des publics scolaires et/ou empêchés, contribuant à l’Éducation Artistique et Culturelle pour tous et à la lutte contre l’illettrisme. Par ses travaux sur les brochures touristiques, les routes d’écrivain, il participe à la vitalité économique et culturelle des Hauts-de-France.
Présente avec 5 autres réseaux régionaux au sein de la Fédération nationale des maisons d’écrivain, l’association est soutenue par la DRAC et par le Conseil Régional des Hauts-de-France.